Un bonhomme de pain d'épice souriant tenant un sucre d'orge s'exclame : "C'est pas étonnant avec tes bêtises d'éducation non-genrée. Épisode 5 de notre calendrier vénère des phrases qu'on ne veut plus entendre sur la transidentité.

« C’est pas étonnant avec tes bêtises d’éducation non-genrée ! » – Calendrier vénère #5

Pour en savoir plus sur cette série, tout est expliqué sur l’article « Le calendrier vénère des phrases qu’on ne veut plus entendre sur la transidentité« .

En résumé


Éduquer sans stéréotypes, c’est offrir à nos enfants la liberté de devenir elleux-mêmes, loin des attentes rigides de la société.

Pourtant, combien de fois avons-nous entendu des remarques comme « C’est à cause de ton éducation non-genrée » ? 🙄

Spoiler : les enfants ne vivent pas dans une bulle !

Éducation non-genrée = ouverture, épanouissement et autonomie.

👉 Quelles seraient vos punchlines face à Tonton Marcel ?

Partagez-les en commentaire !

Des ressources :

🎙️ « L’éducation non genrée » – Aline Laurent-Mayard, épisode 156 du podcast « Les adultes de demain

📌 @mes.pepites.arcenciel pour des livres inclusifs pour les enfants.

“C’est pas étonnant avec tes bêtises d’éducation non-genrée”

Visiblement Tonton Marcel n’est pas décidé à se taire (pas très étonnant, c’est un homme cis hetero blanc et bourgeois😉).

Faire porter la transidentité ou les questionnements de genre d’un·e enfant ou d’un·e ado sur un model éducatif est un non-sens.

Soyons sérieux·se, l’enfant ne vit pas en vase clos, croire qu’un parent a tout pouvoir sur son enfant par son éducation c’est comme croire au père Noël.

Alors Tonton Marcel, répète après nous : Offrir une éducation non-genrée à un enfant, c’est lui donner la liberté de se définir en dehors des stéréotypes de genre imposé par la société. C’est lui donner le droit de ne pas se sentir enfermé et lui offrir la possibilité de devenir un•e adulte heureuxse et épanoui•e.

Alors, comment fermer définitivement le clapet de Tonton ?

Le monde change

Oui ça a l’air compliqué à envisager pour certain·es mais l’époque où les femmes n’avaient comme seul avenir que le fait de se marier, de faire des enfants et de servir leur mari est révolue depuis longtemps.

Éduquer les enfants sans leur imposer de stéréotypes de genre est une bonne chose, non seulement pour les enfants/ado queers mais également pour toustes car c’est permettre, à long terme, de redéfinir les rôles de chacun·e en dehors des cases. C’est ce qu’on appelle le principe de liberté et d’autodetermination.

L’éducation est plurielle

L’éducation donnée par les parents n’est qu’une partie de ce qui va construire l’enfant et plus tard l’adolescent•e. L’école, les programmes télé, la lecture, les autres enfants ou adultes qui sont amenés à s’occuper de l’enfant… Tout cela multiplie les contributions à son éducation. Mais les influences extérieures ne font pas tout.

S’il n’est pas contraint par une éducation autoritaire, où les règles sont rigides, imposées sans dialogue, et où l’obéissance est valorisée au détriment de l’autonomie, l’enfant choisit ce qui lui correspond le mieux.

L’éducation genrée cause des dégâts.

Les stéréotypes genrés limitent les enfants dès le plus jeune âge ! Dans une éducation genrée, les garçons reçoivent fréquemment le message explicite ou implicite qu’ils doivent être forts, ne pas pleurer et éviter d’exprimer leurs émotions sensibles.

Les filles, de leur côté, grandissent souvent avec des messages négatifs sur leurs compétences comme “courir comme une fille”. Elles sont poussées dans des activités perçues comme “douces”, “esthétiques” ou du soin, tandis que des domaines comme les mathématiques, la physique ou les sports compétitifs sont implicitement (ou explicitement) réservés aux garçons.

Une éducation non-genrée ne cherche donc pas à « effacer » le genre, mais à donner aux enfants la liberté d’explorer leurs goûts, leurs talents et leurs émotions sans contraintes. Cela leur permet de grandir en tant qu’individus épanouis, sans les stéréotypes qui brident leur potentiel.

Et s’il continue à parler pour ne rien dire ?

On lui sort la réplique qui tue :

« Tu sais, Tonton, il n’y a pas d’âge pour s’éduquer. Tu devrais essayer. »

Et vous ? Qu’est-ce que vous diriez à Tonton Marcel ?


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